Prochain atelier adultes HP le vendredi 18 mars 2011

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Déjà complet depuis hier ...

Euh va falloir faire deux services!

on peut déjà s'inscrire pour avril ?

adelis a écrit:on peut déjà s'inscrire pour avril ?

Pour quand tu veux ...

faut repousser les murs!!!!!

En faire toutes les semaines ?

Thierry a écrit:

adelis a écrit:on peut déjà s'inscrire pour avril ?

Pour quand tu veux ...

février 2050, par exemple...

nemo toujours le mot pour rire!!!!!

toujours le "nemo" pour rire

vous zêtes quand même une bande de grands malades hein!

C'est quand même tout bon!

Nemo a écrit:vous zêtes quand même une bande de grands malades hein!

oui

Pour les thèmes, je ne sais pas trop comment exprimer cela, je vais essayer de mettre ça par écrit, mais faudra que quelqu'un d'autre résume...

Je vois toujours le monde comme un gigantesque terrain où nous sommes comme des fourmis en activité. Vu de haut, l'activité de ces fourmis paraît complètement dérisoire. Bien sûr, il y a la lutte pour la survie, mais quel est l'intérêt de cette survie? Et comparé à l'être humain, quel est l'intérêt de ma survie pour l'humanité, et la survie de l'humanité toute entière alors que la planète pourrait, je pense, se passer de nous?
Au delà du côté philosophique de ce questionnement, c'est, pour moi, un véritable enjeu au quotidien: je devrais chercher du travail mais je ne cherche pas parce qu'il me semble qu'à moins de sauver le monde, tout ce que je pourrais faire ne serait que dérisoire. Une participation au monde des fourmis sans réel intérêt ni pour moi ni pour l'autre. Et quant à sauver le monde, je ne suis même pas sûre qu'il soit bon de le sauver.

Vous allez me prendre pour une dingue je sais. En gros, je crois que c'est surtout comment trouver le sens de SA vie quand le sens de LA vie n'existe pas. Et quand on est persuadé que, de toute manière, la vie n'a aucun sens...

non, tu n'es pas dingue, j'ai régulièrement ce genre d'interrogation! pour ma part, je retrouve "du sens" dans de petites choses, des petits bonheurs dans ce que je peux partager avec mes enfants...

Moi, je voudrais bien mais j'avoue avoir beaucoup de mal.
Grosse culpabilité

Tu n'es pas dingue ou bien aussi dingue que nous tous !
Dommage que ce soit déjà plein... sujet intéressant.

C'est marrant ta comparaison avec les fourmis.
Pour avoir lu les deux premiers tomes de Werber et pour bien avant, les avoir observées au ras du sol, elles sont un parfait contre-exemple : elles accomplissent toutes une tache qui n'a aucune valeur isolée mais qui, assemblée à d'autres taches ou aux tâches d'autres fourmis, participent à la réalisation d'un but commun.
Elles sont prêtes à sacrifier leur existence pour le but.
Elles considèrent que leur vie n'a de valeur que pour la survie de la colonie.
Donc que leur vie n'a aucune valeur pour elle-même et qu'elles peuvent disparaître au profit du but commun.

C'est le contraire de l'humain de base
Et l'inverse au sens d'une image inversée du hp.

L'humain de base voit son avenir, son profit,son image en société pense que toute le but de l'existence est là.
(j'aurais pu faire une sous-couche avec ceux qui doivent se rappeler d'aller pisser mais bon mon souper cuit, j'ai pas le temps )

Le hp sait que tout ça est sans valeur donc voudrait savoir pourquoi il doit jouer à avoir l'air de s'amuser dans un truc dont il a déjà envisagé le trajet et la sortie et cherche qqchose de plus intéressant et en mm temps le hp aime être aimé mais aime peu de monde.

Donc l'humain -fourmi de base travaille à faire fructifier la colonie pour être bien vu, acquérir une position importante et amasser plein de brindilles parce qu'on lui a dit que c'était ça la vie et donc ça lui suffit.
Le hp-fourmi emmerde la colonie pour la notoriété, se fout de sa notoriété : il veut être ai-mé !, veut qu'on lui donne une bonne raison de participer aussi et à part une grande cause comme le sauvetage d'une fourmilière sur les côtes du Pacifique, il voit pas POURQUOI il se ferai chier à s’extasier sur le fonctionnement de la colonie.

sauf que....le hp-fourmi oublie sans doute que , au détour des couloirs labyrinthiques il va croiser un ou deux compagnons de routes...qu'ils vont trouver le moyen de participer à la vie de la colonie et, sur le côté, de s'aménager une pièce secrète ou il pourront faire des gestes qui comptent, vivre des moments qui comptent....et puis comme dans mon histoire le hp-fourmi est l'image inversée de la fourmi...ben il va s'aménager son terrier ailleurs que dans la colonie ...mais viendra dire bonjour de temps en temps histoire de s'assurer les ressources de base.

;-)

ps: le comment on fait ça, mon histoire ne le dit pas...encore

CatSoleil a écrit:non, tu n'es pas dingue, j'ai régulièrement ce genre d'interrogation! pour ma part, je retrouve "du sens" dans de petites choses, des petits bonheurs dans ce que je peux partager avec mes enfants...

Un jour, quelqu’un m’a dit « tu penses trop, tu analyses trop…cela risque de te rendre folle, essaye de profiter du moment présent » mais comment aurais je pu lui faire comprendre que je ne peux pas faire autrement, c’est dans ma nature et au plus les choses vont mal ; au plus ces questionnements me bouffent. C’est normal, je m’isole, pour plus penser et quelque part j’espère, pour mieux penser…. se sont les périodes que j’appelle tout simplement « remise en question ».
Je n’en veux pas à cette personne de m’avoir dit ça, bien au contraire, j’aurais voulu savoir ce que c’est de profiter de l’instant présent, sans devoir tout décortiquer, tout anticiper. Mon triste constat aujourd’hui, est que je suis passée à coté de ma vie, à coté de choses tellement évidentes.
En ce qui me concerne, les questionnements, les analyses m’ont permis de développer certaines facultés…. Lors d’un examen dit « difficile » pour la majorité des étudiants jeunes et moins jeunes, je me suis surprise à analyser les comportements du prof, qui lui était « détesté » par plusieurs générations d’étudiants qui le considéraient comme un prof frustré, qui voulait « couler » tout le monde …. Je devais être la seule à penser le contraire … en l’observant, je me suis rendue compte, qu’il était extrêmement généreux.
Il suffisait juste de lire entre les lignes, … après la première explication, il se tournait vers les étudiants pour voir si ceux ci avaient été attentifs et s’il constatait que non, il prenait le temps de répéter les points qu’il a demandés lors de l’examen.
J’ai toujours eu une attirance pour les gens que la « majorité » n’aime pas, les isolés, les élèves au fond de la classe, l’enfant seul pendant que les autres jouent, les collègues qui travaillent de nuit pour ne pas se mêler aux autres … sans doute que moi je les voyais juste comme des « personnes différentes ».
J’ai lu récemment une phrase que je trouve très juste, « connaître les autres, est une science, se connaître soi même c’est l’intelligence » quelque chose comme ça ….
Je pense personnellement que les gens qui se posent des questions sans relâche, sont des personnes qui essayent de mieux se connaitre, une façon d’être « l’acteur »de sa vie plutôt que le « spectateur », c’est ce qu’un ami m’a dit récemment et avec qui je suis entièrement d’accord.
Pour ma part, j’apprends à canaliser mes pensées, ce trop plein d’énergie, pour des choses plus constructives, comme des projets qui me tiennent à cœur.... et pour le reste, j’essaye ne plus passer à coté des choses simples, les choses évidentes comme la beauté de la nature, l’amour le partage avec les personnes qui comptent réellement pour moi …. En bref, faire la part des choses … je suis encore loin d’appliquer cette règle, mais j’espère y parvenir un jour.

Comme je comprends!!! J'ai déjà envie de participer à ce sujet

L'extraordinaire de Douance, c'est que j'essaie d'exprimer tout ça depuis des années et qu'à chaque fois, on m'a répondu "mais tu ne dois pas sauver le monde, juste apporter ta petite pierre à l'édifice" ou "arrête de te poser autant de questions, ça ne sert à rien... demande toi plutôt ce que tu as envie de faire dans la vie". Et pour la première fois, j'ai des réponses en connexion avec ce que je ressens. Merci pour ça...
Reste que la vie est pour moi tellement absurde, qu'elle ne "sert tellement à rien", que je ne vois pas l'intérêt de me lever tous les jours, d'aller bosser, de participer à cette fourmilière, que ce soit pour moi ou pour les autres. Les fourmis se demandent-elles si leur survie a un sens?

On est juste pas faits pour être des fourmis!!!!!!! Je SUPPORTE PAS être une fourmi!!!!

Il nous faut une vie adaptée, et je suppose qu'à partir du moment où on aime ce qu'on fait, qu'on est motivé par ce qu'on fait, on ne se pose plus ce genre de questions...

(Ca y est, j'ai répondu... C'était plus fort que moi! :-) :-) :-)

Amandine a écrit: Les fourmis se demandent-elles si leur survie a un sens?

oui leur survie à un sens , mais ça c'est un instinct programmé (quoique...)
leur survie est le but tout entier de la colonie.
leur VIE par contre n'a pas de valeur parce qu'elles se pensent des éléments d'un tout : comme si elles étaient les os qui constituent un squelette

nous ne nous pensons pas comme cela : nous avons besoin d'être pris en compte individuellement d'abord...nous établissons des connexions ensuite et seulement si ça nous plaît ou fait du bien.
Là où nous divergeons, normos et hp : c'est sur les raisons et façons dont on vit ça.
C'est pour ça que pour qu'on participe au système sans que ça nous gêne aux entournures, on le fait, non pas pour le système, mais parce que nous trouvons une raison valable pour le faire.
Ou alors, on trouve le moyen d'y participer mais sans en être dupe : on joue le jeu et on organise sa vraie vie à côté.

Sauf que-sinon c'est pas drôle hein - dans certains domaines on est obligé (à moins de faire comme Alexander Supertramp : vivre dans une cabane au fond d'un bois), parce qu'il faut bien manger,dormir au chaud et s'essuyer avec autre chose que des feuilles de noisetier!!!

Vous n'êtes certainement pas des petites taches noires efficaces qui avancent en rang serrés.

Vous êtes des feux follets qui sautillent bordéliquement mais qui parfois, par magie ou par Véléda, trouvent des recoins qui rendent la vie plus dense, plus intéressante, plus jolie .
Et à moi par exemple, ça fait du bien.
donc,par avance, merci .

Sujet: " Un hp est-il plus susceptible d'être l'objet de moqueries d'inconnus dans le bus, le métro et en rue qu'une personne "traditionnelle"? "